La quête des antipodes

Ce texte ne veut en aucun cas dissimuler ma condition d’errant, en restant cohérent avec moi-même.

La vie est belle surtout si nous nous adonnons aux rêves pour en échapper.

Tout mon vécu gravite autour d’un dialectisme entre individu et collectif entre les forces

ténébreuses du collectivisme que j’appelle « troupisme », et l’individualisme sans ambitions que

j’appelle « lâcheté » ou fuite dans les rêves. Toute mon esthétique en dérive. Ce collectif ne peut

être que dévastateur pour un individu : l’opposition individuelle vaincue à ce collectif et re-née dans

une autre vie, fantastique ou rêvée, résulte dans une nouvelle étape de l’évolution individuelle. Le

collectif possède deux caractéristiques principales : mentalité de troupeau et hiérarchie. La

mentalité de troupeau signifie l’acceptation ou l’exclusion d’un individu sur les différents critères

d’homogénéisation ou de purification de groupes (ethniques, raciaux, sociaux, de mérites ou de la

nature même). La hiérarchie distribue distinctions, récompenses ou punitions.